tag:blogger.com,1999:blog-809512702803626582.post1825992258089081792..comments2024-03-14T05:27:55.873-07:00Comments on Francisco Ferrer Lerín: Autores franceses 1Ferrer Lerínhttp://www.blogger.com/profile/00566494347042534337noreply@blogger.comBlogger6125tag:blogger.com,1999:blog-809512702803626582.post-65484090144742237992009-03-25T03:45:00.000-07:002009-03-25T03:45:00.000-07:00Al copiarlo en este espacio se rompen algunos vers...Al copiarlo en este espacio se rompen algunos versos.<BR/><BR/>Entrerai-je, ce soir, Seigneur, dans ta maison, <BR/>Sans craindre que ma chair, vouée aux oeuvres viles, <BR/>Apporte le relent de luxure des villes <BR/>A la candeur des jupes d'ombre en oraison ?<BR/><BR/>Je songe à d'autres jupes d'ombre qui sont douces <BR/>Pour endormir l'effroi des poètes malades, <BR/>A des doigts alourdis d'anneaux aux pierres troubles, <BR/>Troubles comme des yeux menteurs, comme mon âme.<BR/><BR/>Entrerai-je, ce soir, Seigneur, dans ta maison, <BR/>Si mon haleine tord l'humble flamme des cierges, <BR/>Si ma prière même inquiète les vierges, <BR/>Eau claire où s'élargit la chute d'un poison !<BR/><BR/>Je songe à des toisons souples de courtisanes <BR/>Où les désespérés enfouissent leur songe, <BR/>Bonnes toisons qui font la nuit sur les visages, <BR/>Lourdes comme l'amour, sourdes comme des tombes.<BR/><BR/>Que votre main soit rude et juste et me châtie, <BR/>Seigneur, Seigneur, moi qui voudrais tant vous aimer ! <BR/>Laissez, lasse de cris, ma bouche se fermer, <BR/>Pour la rouvrir vous-même ensuite avec l'Hostie.<BR/><BR/>Je songe aux nuits de joie ivres et douloureuses <BR/>Où ma soif, accoudée à des tables mauvaises, <BR/>Se versait les boissons de flamme dont s'abreuvent <BR/>Ceux que serre à la gorge un ancien sacrilège.<BR/><BR/>Je viens vers vous, du fond de mon iniquité, <BR/>Je viens vers vous, Seigneur, à qui les enfants parlent, <BR/>De tout mon bon vouloir et de toutes mes larmes, <BR/>Etre triste avec vous, moi qui vous attristai.<BR/><BR/>L'immémorial faix de péchés, le fardeau <BR/>De luxure et d'orgueil creuse mes reins qui saignent. <BR/>Aux margelles des puits nulle Samaritaine <BR/>N'a tendu vers ma soif ses paumes pleines d'eau.<BR/><BR/>Oubliez que je fus des serviteurs indignes ; <BR/>Et dans l'ombre que font les collines, le soir, <BR/>Celui qui cherche l'âtre et la pierre où s'asseoir <BR/>Sentira qu'un pardon se couche sur les vignes.<BR/><BR/>La nuit tombe et m'arrête où dort votre maison ; <BR/>Les ramiers se sont tus, mais les fontaines chantent, <BR/>Fraîcheur obscure, en palpitant pour que j'y trempe <BR/>Mes mains, l'aridité de ma bouche et mon front.<BR/><BR/>L'eau froide et pure emportera vers les ténèbres <BR/>Le souvenir fiévreux d'un passé de caresses, <BR/>La mémoire des voix, des regards et des gestes, <BR/>Et le souffle de feu qui brûle encor mes lèvres.<BR/><BR/>Faites, Seigneur, miséricorde à ma faiblesse, <BR/>A cette toute faiblesse des pauvres âmes <BR/>Qui n'ont pleuré que pour la chair tiède des femmes. <BR/>Que je souffre, Seigneur, des ronces qui vous blessent ;<BR/><BR/>Que la croupe des boucs crispés sur le portail <BR/>Serve d'éternel lieu d'exil à mes péchés, <BR/>Et que la palme offerte aux coeurs purifiés <BR/>Exalte en moi l'azur des vierges du vitrail.<BR/><BR/>Je serai digne alors de gravir, humble et pâle, <BR/>Le seuil de gloire où les rois même parlent bas, <BR/>Et mon coeur et mes pieds nus ne sentiront pas <BR/>Le froid de la divine espérance et des dalles.<BR/><BR/>... Cette prière, hélas ! n'est-ce pas seulement <BR/>Le glas que sur soi-même agite une âme simple <BR/>A qui les yeux naïfs de ses chagrins d'enfant <BR/>Ont souri tristement du plus loin de leurs limbes ?<BR/><BR/>N'est-ce pas le glas lourd du vain rêve que font <BR/>Dans leurs soirs douloureux les vieilles fois qui meurent : <BR/>Entrerai-je, nocturne et las, dans la maison <BR/>Où le Maître de vie ineffable demeure ?Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-809512702803626582.post-69637130635802205112009-03-25T03:34:00.000-07:002009-03-25T03:34:00.000-07:00No, no recuerdo ese poema; te invito, hermano fran...No, no recuerdo ese poema; te invito, hermano francófilo, a que lo insertes.Ferrer Lerínhttps://www.blogger.com/profile/00566494347042534337noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-809512702803626582.post-26964092176857280322009-03-25T03:23:00.000-07:002009-03-25T03:23:00.000-07:00Conoce el poema "Entrerai-je, ce soir, Seigneur, d...Conoce el poema "Entrerai-je, ce soir, Seigneur, dans ta maison...<BR/>de "Le coeur solitaire" ?Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-809512702803626582.post-7124215845865359712009-03-25T03:04:00.000-07:002009-03-25T03:04:00.000-07:00En "Le Semeur de cendres" Guérin incurre en una va...En "Le Semeur de cendres" Guérin incurre en una vacilación imperdonable para nosotros ornitólogos: 'Un oiseau, fauvette ou grive je ne sais'Ferrer Lerínhttps://www.blogger.com/profile/00566494347042534337noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-809512702803626582.post-70682163835842424082009-03-25T02:51:00.000-07:002009-03-25T02:51:00.000-07:00"il est si tard..." pertenece a "Le semeur de cend..."il est si tard..." pertenece a "Le semeur de cendres"Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-809512702803626582.post-57283812368561504762009-03-25T02:27:00.000-07:002009-03-25T02:27:00.000-07:00il est si tard...il est si tard...Anonymousnoreply@blogger.com